La reproduction en batterie, c est-à-dire en couple isolé, est celle qui offre le plus de garantie de succès . Le couple, en sécurité et en toute tranquillité, accomplit tout le cycle reproductif sans contretemps et élève plus facilement sa progéniture. La batterie de reproduction doit être  assez spacieuse pour accueillir les deux nids , les mangeoires- les abreuvoirs, qui doivent toujours être bien entretenus- et la division qui permet de séparer les parent des jeunes oiseaux déjà sevrés, sans avoir besoin de les mettre dans une autre cage: de cette façon , le mâle pourra, si nécessaire, nourrir les jeunes à travers les barreaux. Dans la reproduction en batterie, on peut être confronté à des problèmes dus au jeune âge du couple :

-oeufs non fécondés à cause de l immaturité sexuelle du mâle;

-oeufs avec la coquille molle et incomplète car la femelle est tropjeune;

-oeufs tombés du nid parce que le mâle dérange sa compagne.

la nature s occupe de régler ces petits problèmes: si le couple est bien assorti, la deuxième ponte sera couronnée de succès . Des problèmes , par contre , nécessitent l intervention de l éleveur: ils concerent le régime , la présence ²de parasites ou de pathologies en cours.Dans ces cas, il faut éliminer les nids , procéder à la désinfection des logements et distribuer un régime équilibré et complet garantissant aux oiseaux tout ce dont ils ont besoin.

Si, malgré cela, le couple ne donne pas encore de résultat positif, il est évident que l problème se trouve chez les reproducteurs et il faudra donc penser à remplacer le couple. Il ne faut pas séparer les deux sujets pour en remplacer seulement un, cela pourrait être risqué; il convient de garder un couple stérile ensemble, dans l espoir que la situation s améliorera la saison suivante.

La reproduction en colonie, pour les espèces à degré de sociabilité élevé, est sans aucun doute très agréable à réaliser.Une volière habitée par des inséparables aux couleurs splendides, qui volent, sautent et grimpent de-ci de là, et qui se reproduisent en parfaite harmonie pendant la saison des amour: voilà le rêve de tout éleveur. Pour le réaliser il convient de prendre quelques précaution: 

-dans la volière, il faut installer au moins deux nids pour chaque couple de reproducteurs;

-au centre de la volière, il fut placer un buisson vert ou sec , sur lequel on laissera des matériaux de rembourrage pour les femelles qui doivent construire le nid; 

les points d approvisionnement de nourriture et d eau doivent être différents, afin d éviter que les couples luttent pour s approprier leur ration alimentaire;

-dans la volière, il ne faut pas laisser les sujets non accouplés;

-si un sujets ou un couple se comporte de façon agressive vis-à-vis des autres , il faut les isoler et les fair reproduire en baterie;

-quand les jeunes sortent du nid et deviennent autonomes, il faut immédiatement les séparer des reproducteurs en volière, afin qu il ne les dérangent pas. En colonie on peut élever facilement sur-tout l Agapornis roseicollis dans toutes ses mutations. Personata, Fischeri et lilianae, tous adaptés aux colonies mixtes et notamment le Roseicollis  avec personata. en ce qui concerne le Nigrigenis la reproduction en colonie est assez difficile à obtenir, chose presque impossible pour les autres espèces car les mâle du groupe Cana-Taranta-Pullaria  dans la saison reproductive, deviennent extrêmement agressifs et territoriaux.

La couvaison revient exclusivement à la femelle; sa durée , variable selon l espèce, ne dépasse jamais vingt-cinq jour. Une fois cette période écouler ,si les petits ne sont pasnée, l éleveurdevra interrompre la couvaison en retirant les oeufs et en nettoyant le nid pour que le couple, une dizaine de jour après, puisse se préparer à une deuxième couvée. La période de la couvaison est pour la femelle une période particulière. Le mâle ne la remplace jamais, même si parfois on remarque sa présence dans le nid. La future maman n abandonne les oeufs que pour ses fonction physiologiques. Pendant cette phase elle perdra du poids, m^me si le mâle lui apporte de temps en temps quelques friandises.

Après la ponte l éleveur contrôlera si les oeufs ont été fécondés: cette opération s appelle le mirage. Il convient de mirer les oeufs quand l éleveur est sûr que la femelle est bien installée dans le nid, c est à dire quand on ne risque pas de la déranger et de lui faire abandonner le nid: le moment idéal se situe entre le septième et le deuxième jour après la ponte.On prend l oeuf entre l index et le pouce, on le regarde à contre-jour: les oeufs fécondés sont foncés, bien pleins et présentent un certain pois, alors que ceux non fécondés sont transparents et plus légers.

Aprés la période d incubation, les jeunes Agapornis voient le jour : d abord ils percent la membrane de la chambre d air à proximité du pôle le plus large de l oeuf avec le bec doté d un élément appelé ( pointe de diamant ) , destiné à disparaître par la suite ; ensuite , ils s attaquent à la coquille . rare sont les cas où la mère aide les petits dans cette opération et si elle le fait , elle se limite à le faire seulement quand la tâche est presque terminée. sortir de l oeuf de est pour les petits une opération très fatigante qui les épuisent. Normalement, les deux premiers poussins naissent le même jour , les autre à une quinzaine d heures d intervalle entre eux. L éleveur doit contrôler que l éclosion se déroule correctement et dois intervenir seulement dans les cas désespérés: aider un petit à naître est en effet très difficile et provoque souvent sa mort. Il convient de le faire seulement quand on se rend comte que le pullus perfore l oeuf depuis trop longtemps et qu il risque désormais de mourir suffoqué. On procède en humidifiant un peux la coquille et en détachant avec  une pince quelques petits morceaux. Là où l on remarque les traces laissées par les coups de bec du petit à l intérieur. près avoir libéré la tête du poussin, on laisse à l intérieur l autre partie du corps, afin d éviter de  l en détacher violemment. en effet, en le détachant soudainement de l oeuf, on pourrait remarquer une gouttelette de sang provenant de la partie du corps liée à l oeuf par un fil très fin , une sorte de cordon ombilical: si le petit perd du sang, il sera difficile de le sauver. Par contre, si l on remet le petit nouveau-né dans le nid, à moitié sorti et à moitié à l intérieur de l oeuf, la chaleur de la mère lui permettra de recouvrer ses forces et de sortir définitivement de l oeuf. Les petits qui naissent grâce à l aide de l éleveur sont légèrement plus faible par rapport  aux autres et risquent de mourir. Les poussins sont nus, privés du duvet typique qui couvre la plupart des oiseaux dès la naissance. Leurs yeux sont fermés e leur aspect,malgré toute la tendresse qu on peut leur prodiguer , n est pas à proprement parler des plus séduisants.